peut 'on croire que si l'ordre stable en europe tombe, la barbarie,ne revendra pas ?
Par Lui, le 17.06.2019
nos zetla sont :
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afro jam
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amnesia haze
apollo
Par Leader des dealers, le 15.04.2018
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oh putain qu'est ce qu'elle en lache, cella la
Par corsair, le 19.05.2014
[exclusif] syrie (incroyable mais vrai): israël et le…hamas combattent le gouvernement syrien publié le 8 mai
Par georgeslondiche, le 10.05.2013
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Date de création : 18.05.2011
Dernière mise à jour :
20.06.2013
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L’affaire de Dominique Strauss-Kahn, qui dure déjà depuis un mois et demi, vient de connaître un tournant fondamental : le 1er juillet, l’ancien directeur général du FMI a été appelé à comparaître devant le tribunal new-yorkais. Après avoir signé sa garantie, il a été libéré sans caution. Le million de dollars de caution ainsi que cinq millions de dollars de garantie hypothécaire lui ont été rendus. Cette décision du tribunal ne signifie pas la fin du procès, mais l’enquête judiciaire évolue dans un sens favorable à DSK, lui permettant d’échapper à un verdict lourd. Certains commentaires en déduisent que l’accusation d’agression sexuelle qui pèse contre DSK s’apprête à s’effondrer.
Ce rebondissement extraordinaire, de l’accusation de plusieurs délits graves pouvant entraîner un emprisonnement de 76 ans à la libération sans caution, a suscité beaucoup d’interrogations et des conjectures infinies. La théorie du complot a donc refait surface.
On en retrouve deux versions fréquentes. L’une consiste à présenter DSK comme candidat à l’élection présidentielle de 2012, capable de menacer le président actuel en raison de son prestige international et de son indice de popularité en hausse. Cette possibilité est purement et simplement une affaire nationale, et ne mérite pas notre commentaire. Mais l’autre possibilité retenue par certains est que les États-Unis seraient l’instigateur éventuel du scandale. Ni les médias français ni les médias américains n’ont pu jusqu’à présent sortir des preuves convaincantes pour étayer cette théorie. Mais des signes contribuent à l’alimenter.
Prenons par exemple l’annonce de la libération de DSK sans caution. Le tribunal new-yorkais a annoncé cette décision le 1er juillet, et trois jours auparavant, à savoir le 28 juin, le FMI a élu la ministre française des Finances Christine Lagarde au poste de directrice générale pour remplir le vide laissé par la démission de DSK. Cette décision a coupé l’herbe sous le pied de DSK s’il veut revenir au FMI. Ce « décalage horaire » est-il une coïncidence ou un arrangement prémédité ? On pense aussi à l’arrestation de DSK. Il y a un mois et demi, le 14 mai, DSK a été subitement arrêté par la police new-yorkaise à bord d’un avion en partance pour l’Europe, pour participer à une réunion cruciale de la zone euro, qui devait avoir lieu le 16 mai. Son absence inopinée a été préjudiciable à la solution de la crise des dettes du Portugal et de la Grèce, et à la stabilité de la monnaie unique.
Si tout cela était du domaine de la conjecture et de la déduction, le mécontentement que Washington a maintes fois exprimé envers l’attitude de DSK et le travail du FMI qu’il dirigeait est un fait connu de tous.
Premièrement, le FMI s’est efforcé énergiquement d’aider à trouver une solution aux dettes européennes. Durant le premier semestre 2010, la crise de la dette publique, principalement de la Grèce, a balayé toute l’Europe, de sorte que l’économie européenne faisait face à un désastre jamais connu auparavant, en contrecoup de la crise financière internationale avec une dégringolade de l’euro. La zone euro était sur le point de se désagréger. À ce moment critique, le FMI a coopéré avec l’UE pour créer un fonds de secours, dont le montant a atteint 750 milliards d’euros. Le FMI en a fourni un tiers, soit 250 milliards d’euros. La générosité de cette organisation internationale était naturellement inséparable de l’effort de son directeur général. Cette action de secours a aidé la monnaie européenne à surmonter la crise et à retrouver sa stabilité. La position de l’euro s’est consolidée. Un directeur général zélé dans l’intérêt de l’Europe a fortement agacé les décideurs financiers américains.
Deuxièmement, DSK a défié la domination du dollar. Durant son mandat, il a proposé de créer un nouveau panier de monnaies afin de remplacer le dollar comme monnaie de réserve internationale. Sa proposition n’est pas fortuite. La position dominante du dollar dans le système financier mondial a été établie au fur et à mesure du développement du système de libre-échange dans le monde. Mais ces dernières années, l’ascension des économies émergentes et la crise financière balayant le monde entier prouvent que l’ordre monétaire international centré sur le dollar n’est plus adapté à la situation économique et financière. Par conséquent, il est nécessaire d’envisager la mise au point d’un plan de long terme visant à créer un nouvel ordre et un nouveau système financiers internationaux. Dans cette conjoncture, DSK a proposé de prendre en considération la création d’une nouvelle monnaie de réserve internationale. D’autre part, il a suggéré que le FMI devienne une banque centrale d’ordre mondial et non pas une brigade de sapeurs-pompiers financiers comme c’est le cas actuellement. Sa proposition s’est heurtée immédiatement à une critique véhémente de Washington et à sa ferme opposition, car cette suggestion porterait atteinte aux intérêts fondamentaux des États-Unis. Si cette proposition était mise en pratique, une grande partie de la dette publique des États-Unis ne trouverait pas preneur et ils ne pourraient plus emprunter pour rembourser leurs anciennes dettes.
Troisièmement, DSK a proposé fermement de réformer le FMI. Constatant que les pays émergents jouent un rôle de plus en plus important dans la gouvernance économique mondiale, il a appelé à donner une meilleure voix aux pays émergents au sein de l’institution, et à considérer cela comme une partie de sa réforme constitutionnelle. De toute évidence, cette position faisait peser une menace sur la position des États-Unis au sein du FMI, car celui-ci en est le seul membre détenant un droit de veto.
Quatrièmement, DSK rejette le « consensus de Washington ». Dans les années 1980, prenant appui sur la théorie néolibérale de l’école de Chicago, les trois grands établissements financiers de Washington, le FMI, la Banque mondiale et le ministère américain des Finances, ont encouragé une politique économique néolibérale favorable à une intervention minime de l’État. Cette politique est appelée le « consensus de Washington ». Dans un discours prononcé en avril 2011, DSK a réfléchi sur les leçons tirées de la crise monétaire de 2008-2009, et a estimé que la théorie de développement basée sur le libre marché, qui a occupé une position dominante dans le monde ces trente dernières années, était obsolète et devait être entièrement revue. Quand nous mettrons au point un encadrement macroéconomique pour un monde nouveau, a déclaré DSK, la balance devrait pencher un tout petit peu plus pour l’État que pour le marché. Les idées de DSK nuisent de toute évidence aux intérêts des États-Unis, car le « consensus de Washington » consiste essentiellement à sauvegarder l’hégémonie économique des États-Unis, et le FMI est essentiellement dépendant du pays. Il ne s’agit pas d’un établissement de gouvernance mondiale impartiale.
De ce qui précède, nous pouvons déduire que durant son mandat, DSK a froissé irrémédiablement les États-Unis. Comme l’ont souligné certains analystes, la position de DSK faisait planer une menace sur les intérêts des États-Unis, et son départ était donc à prévoir. En conséquence, bien que le procès de DSK ne soit pas le fait de Washington, Wall Street se complaît à voir DSK impliqué dans une affaire qui l’a contraint à quitter son poste.
Les États-Unis ont adopté une attitude similaire envers la candidature de Christine Lagarde, ministre française des Finances. Ils ont longuement attendu et n’ont exprimé leur attitude favorable qu’à la veille de l’élection. Washington craignait que Christine Lagarde ne poursuive la position fondamentale de son prédécesseur. On dit que son rival, le Mexicain Agustin Carsten, est un partisan fidèle du « consensus de Washington ». Selon certaines dépêches, il était tacitement soutenu par les États-Unis. Le fait que le président Sarkozy a déclaré que l’élection de Lagarde était « la victoire de la France » en dit long. Il est possible que le jeu entre cette nouvelle directrice générale et les Américains se poursuive. Dans ce sens, l’essence de la « théorie du complot américain » est un jeu entre les États-Unis et la France ou l’Europe.
Par Shen Xiaoquan, maître de recherches au Centre d’étude des problèmes mondiaux, de l’agence Xinhua.