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La disparition d'Abdel Fatah YOUNÈS dans des conditions troubles montrent que le CNT non seulement connaît des divisions mais surtout ne contrôle pas véritablement BENGHAZI où des partisans du régime de KADHAFI viennent d'aider 300 de leurs partisans à s'évader d'une prison ce vendredi.

par : Joel Mekhantar

1 Aôut 2011

Ces 300 partisans de KADHAFI n'ont pas été repris et aujourd'hui les insurgés de BENGHAZI risquent de perdre le contrôle militaire dans leur fief. Il n'est plus illusoire de penser que si des éléments armés favorables au régime sont en mesure de résister aux "insurgés", le Peuple qui vit dans la terreur du CNT se soulèvera. Il finira bien par chasser ceux que la France et ses alliés de l'OTAN voulaient installer au pouvoir pour mieux piller les richesses de ce pays.

Le Président du CNT, Moustapha ABDELJALIL, ancien haut responsable du régime avant de prendre la tête de l'insurrection a peur et il a bien raison car s'il ne dispose plus du monopole de la force militaire à BENGHAZI, il risque de ne pas peser lourd face à la force du Peuple libyen. C'est sans doute la raison qui l'a conduit à demander la dissolution des milices armées.