Gaza est la cible d'attaques de tous les côtés, y compris de la mer. On compte déjà 8 martyrs et des dizaines de blessés, dont certains très graves. Au moment où j'écris, je suis de retour chez moi. Alors que je faisais la sélection des photos, j'entendais le bruit effrayant des bombes. La rue fut bientôt vide de voitures et il n'y a presque pas de lumière. J'ai bougé loin des fenêtres qui peuvent facilement être brisées si certains explosions arrivent à proximité. Dans l'hôpital Al Shifa, c'était le chaos total avec un flot continue de blessés.

Quand je suis arrivée à la section où ils traitent les personnes brûlées, certaines femmes se sont effondrées de chagrin, elles venaient d'apprendre qu'Omar Jihad Masharawi, un bébé de 1 an, venait de mourir de ses blessures. Une des femmes était sa mère, une autre sa grand-mère.

Je suis allée le prendre en photos avec d'autres photographes, je ne peux pas décrire ce que j'ai vu avec des mots, et je ne peux non plus publier ces images d'un bébé brûlé. C'est l'horreur la plus totale.

Plus tard, le père d'Omar l'a porté jusqu'a la morgue, en pleurant tous les larmes de son cœur, suivi d'une foule en colère.
Gaza est la cible d'attaques de tous les côtés, y compris de la mer.
On compte deja 8 martyrs et des dizaines de blessés, dont certains très graves.

Au moment où j'écris maintenant, je suis de retour chez moi. Alors que je faisais la selection des photos j'entendais le bruit effrayant des bombes. La rue fut bientôt vide de voitures et il n'y a presque pas de lumière. J'ai bougé loin des fenêtres qui peuvent facilement être brisées si certains explositions arrivent à proximité. Dans l'hôpital Al Shifa c'était le chaos total avec un flot continue de blessés.

Quand je suis arrivée à la section où ils traitent les personnes brûlées, certaines femmes se sont effondrées de chagrin, elles venaient d'apprendre qu' Omar jihad Masharawi, un bébé de 1 an vennait de mourir de ses blessures. Une des femmes était sa mère. une autre sa grand-mère.

Je suis allée le prendre en photos avec d'autres photographes, je ne peux pas décrire ce que j'ai vu avec des mots, et je ne peux non plus publier ces images d'un bébé brûlé. C'est l horreur la plus totale.

Plus tard, le père d'Omar l'a porté jusqu'a la morgue, en pleurant tous les larmes de son coeur, suivi d'une foule en colere.

Je suis rentree chez moi. Je me sens nerveuse avec toutes les nouvelles d'autres attaques. Il n'y a nulle part pour s'échapper à Gaza.

Israël attaque la population civile qui n'a commis aucun crime autre que d'être Palestiniens. Ne me parlez pas des roquettes., Les Palestiniens ont été dépossédés de la plupart de leurs terres en 1948, l'occupation a commencé en 1967, des roquettes n'ont commencé qu'en 2001.

Maintenant, s'il vous plaît agissez. Israël si il ya une grosse pression internationale peut encore reculer.

Je ne peux pas dormir et ne peux pas chasser l'image d'Omar hors de ma tête. Pourquoi Omar devait-il mourir?

Ann Paq Photographe française indépendante, spécialiste en droits humains installee depuis plusieurs années enIsrael/Palestine. Membre de Activestills.org